— Un drôle de numéro: Comme je l'ai déjà dit, l'équivalent in-universe de "Topolino" où les personnages Disney liraient des histoires d'humains est une idée hilarante. Le dessin au crayon sans encrage est une idée intéressante, qui donne à cette histoire un côté "spécial".
— Au fond du trou: Comme je l'ai dit aussi, Bottaro dans cette histoire n'est plus ce qu'il était, niveau dessin, sauf dans la séquence des dentifrices fous. Le scénario est en effet plutôt n'importe quoi, mais je n'ai qu'un reproche former à y faire, à savoir le manque de clarification sur ce que Zantaf fiche là. Mais si cette même histoire avait été dessinée par le Bottaro des années 50-60, elle aurait été une occasion de faire briller le dessin; SI le dessin était au niveau du Bottaro habituel, je ne me plaindrais pas de l'histoire. Mais bon, le fait est que le fait que Bottaro était un vieil homme se voit… L'histoire est émouvante entant que dernier bouquet final d'un grand artiste, mais bon.
— Au pied du mur… électronique: Même si elle est assez commune, j'ai un faible pour cette histoire. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je prend toujours plaisir à la relire. Ce qui est bizarre, c'est que ça semble être aussi l'opinion de la rédaction, puisque cette même histoire était déjà présente dans le numéro anniversaire des 40 ans (!). Au niveau du dessin, je trouve que Scarpa est à son meilleur.
— Fantomiald ex-super héros: Le dessin de Carpi dans certaines scènes vaut vraiment le détour, mais l'histoire est en effet un peu clichée et manque de gags.
— À chacun sa tour: Si je suis souvent d'accord avec Orora, je ne suis pas d'accord ici. J'adore positivement les détails à la Uderzo ou à la Greg dans le dessin, et quand des dessinateurs Disney comme Don Rosa, Luciano Bottaro, Marco Rota ou, ici, Stefano Turconi, en amènent à Donaldville, je crie Hourra. De plus, le scénario des Dingo Reporter, qui avec ses nombreuses allusions à des personnages historiques des années 30, me rappelle beaucoup Don Rosa et la JdP.
— Course à la banane: Deuxième profond désaccord avec Orora, je n'aime pas du tout Donald Junior et le graphisme "manga" que ces histoires contiennent souvent, notamment ici. Le scénario n'est pas si mal, mais le dessin m'empêche vraiment d'apprécier ces histoires.
— Sauve Skoui peut ! C'est décidément un jour faste en désaccords, car j'adore les histoires de Casty, qui me paraît le digne successeur de Gottfredson et Scarpa. Je verrais facilement cette histoire, si elle était découpée en strips, prendre place dans un volume de Gottfredson des années 50, sans vraiment se faire remarquer. Bravo ! Et puis, je trouve les Skoui très mignons.
— Gare au gobbleur: Le dessin est agréable, et Popop est utilisé à merveille. Néanmoins, je ne me sent pas aussi aspiré dans cette première histoire de l'ANPE que dans d'autre plus tardives; je suis notamment déçu de ne pas voir de caméo dans la première case, contrairement à ce qui est devenu la norme pour la série.
— Le Secret de Mousetone: Je rejoins plus Orora ici. Le graphisme de Paolo Mottura est quelque chose de spécial, sans grand équivalent nulle part ailleurs, surtout pas dans la BD Disney. Le style en lui-même ne me gêne pas; il servait à merveille Moby Dick (la version avec Couachab McPicsou) ou Epic Mickey: L'Origine, par exemple. Mais en sortant de cette histoire, j'ai eu l'impression très nette d'une dissonance entre ces dessins et cette colorisation "sérieux", et l'histoire, drôle mais "simple" et "légère", qui à mon avis serait mieux allée avec un dessin de type Cavazzano.