Oui, la règle principale de leur chronologie, c'est que les épisodes spécial Halloween ne comptent pas. Donc Kodos et Kang, les extraterrestres cyclopes, n'existent pas dans le monde "régulier" des Simpson.
... jusqu'à ce que les scénaristes modernes oublient même ÇA et fassent intervenir Kodos et Kang dans un épisode "régulier"!! Inutile de dire que la communauté de fans a aussitôt hurlé au hors-canon.
Comme cet épisode qui a complètement réécrit la jeunesse de Marge et Homer; pendant longtemps, il était clairement établi qu'ils s'étaient rencontrés adolescents dans les années 1970... et voilà que là, ils se rencontrent adolescents dans les années 1990 (voici venir la blague-cliché de l'internet-coupé-quand-on-téléphone vue 1000 fois de nos jours) et Homer invente la musique grunge! Bart va même jusqu'à demander à ses parents qu'est-ce que c'étaient que les années 1990! Une décennie dont Bart lui-même a été une
icône!! (c'est comme si les Beatles demandaient ce qu'étaient les années 1960!!)
L'inconvénient d'une série/BD/etc qui dure aussi longtemps; trop souvent, les auteurs sont forcés - ou se croient forcés - de "mettre à jour" la période/époque de leur histoire pour qu'elle se passe à la même époque/période de la parution. Ce qui crée des contradictions effroyables.
South Park dure depuis 1997... un épisode datant de 2010 montre que les enfant sont nés vers 2000... soit 3 ans après leur première apparition!! Parce qu'à chaque fois, c'est traité comme si on était dans notre présent!
Un exemple qui m'a bien énervé: le roman
No pasaràn, le jeu, sorti à l'origine en 1996. Un roman qui parle de jeux vidéos PC. Vous vous rappelez des jeux vidéos PC de l'époque? Vous savez combien c'était différent de notre époque? Grandes boîtes carton lisse, CD en boîtiers, le jeu DOOM était encore à la mode... le roman se passe clairement à l'époque de sa sortie. D'ailleurs, en fond, on parle de la Guerre de Bosnie (qui dominait l'actualité il y a un an).
Et voilà que l'auteur sort une suite... neuf ans plus tard, en 2005.
Andreas, le retour. (titre mensonger: Andreas ne fait son retour que dans les dernières pages!!) C'est censé se passer juste après les événements du premier roman, mais voilà que les jeux auxquels ils jouent sont des FPS modernes, genre
Medal of Honor ou
Soldier of Fortune!! (le genre de jeu le plus ennuyeux à parler pour moi!) Et que l'on parle du conflit en Irak et autres trucs très contemporains de l'époque!! Alors là, je dis non, non... déjà que l'auteur est moins subtil, plus agressif et antipathique pour dérouler son message.
Et voilà une autre suite, sortie en 2012:
No pasaràn: Endgame. Wouaouh, neuf ans puis sept ans d'écart. Avec plus de contradictions à la clef, comme la mention de l'attentat d'Oslo! Sans compter une fin n'importe-quoi forcée... Tellement dégoûté que j'ai revendu ces deux romans-suites et que je les considère comme non-canon. Ah, et il y a une adaptation BD du roman? Je la trouve moche. J'ignore.
Houlààà, je m'écarte du sujet! Mais quand même, ça m'ennuie quand les auteurs se contredisent dans leurs histoires avec un canon qui est quand même assez bien établi.
Ainsi, ces dessinateurs qui représentent Picsou enfant avec des binocles, des favoris et une redingote rouge... allez zouh, à l'oubliette!
Donald a rencontré Daisy adulte, alors qu'elle a déménagé à côté de chez lui... ou bien ils se sont connus adolescents! Heu, non, enfants! Non, bébés!
Riri, Fifi et Loulou ont été confiés à Donald par Della alors qu'ils étaient déjà des enfants de plus de 6 ans... ou bien ils étaient encore des bébés en landau, si l'on en croit l'histoire
80 Was Prachtig! Ah, et vous saviez que Della était astronaute à cette époque? Mais... Donald et son entourage existent depuis les années 1930, au moins! Les astronautes existaient déjà??