Et qui sont aussi des cas particuliers.
Ce n'est pas en reprenant un aspect de leur oeuvre que l'on pourra restituer ce qui a marché chez eux.
Une bonne oeuvre, c'est la somme de toutes les parties. Il faut plein d'ingrédients.
Savoir écrire de bons dialogues pertinents, savoir raconter l'histoire qui va avec, choisir le bon rythme (important!!! Les comédiens ne vous le confirmeront jamais assez), l'imagerie qui va avec... c'est tout un art qui demande beaucoup d'apprentissage... ça ne s'improvise pas vraiment.
(Je n'apprécie guère Achille Talon au passage. Je trouve lassant d'avance le "je parle longuement de manière sophistiquée et c'est drôle car c'est ironique"... mais ça ne concerne que moi. Je reconnais sa qualité.)
Moi, j'ai appris par la pratique que, si l'on veut entrer dans le domaine de la création - d'histoires ou dessins - il faut commencer simple... et faire ses preuves dedans, apprendre assez pour pouvoir ensuite aller plus loin.
Trop souvent, quand on débute, on veut d'emblée raconter des choses profondes et épiques, mais on finit hélas trop par s'emmêler.
Avant de courir, il faut apprendre à marcher.
A propos de goûts raffinés et tout ça... un grand nombre des gens rencontrent déjà des choses compliquées dans la vie de tout les jours, où ils sont forcés d'être sérieux et concentrés. Alors quand il s'agit de divertissement, le citoyen moyen n'a guère envie de faire des efforts là-dedans car... il s'agit d'un divertissement, se reposer les méninges. Cela ne reflète pas nécessairement son "niveau".
Moi aussi, il y a des divertissements modernes qui m'affligent... ceux qui essaient d'appâter les jeunes à coups de vidéos/"blagues" abêtissantes et vulgaires sur les réseaux sociaux où ils crient et gesticulent dans tous les sens avec un langage hérissant... je trouve que l'on est assurément dans une ère stérile et fade en créativité et identité culturelle.
Mais hélas, on doit faire des compromis. Je le sais trop bien.